Pleins feux sur ces talents émergents qui brandissent les rênes de la mode africaine en pleine Fashion Week de Paris.
Alors que la capitale française est rythmée par la Fashion Week automne-hiver 2022-2023 depuis une semaine maintenant, la mode africaine n’est pas passée inaperçue grâce à l’Ethical Fashion Initiative for African Brands, qui faisait ses premiers pas parmi le calendrier officiel. Baptisée Horizon, sa présentation a été dévoilée le mercredi 2 mars à Paris, et a ainsi permis de mettre en lumière une poignée de jeunes créateurs africains parmi les rangs serrés de l’industrie de la mode.
5 jeunes créateurs de la mode africaine à suivre de près cette année
Fondée par Simone Cipriani sous le patronage du Centre du commerce international, l’initiative EFI aide les jeunes marques africaines à se développer à une échelle internationale. Cette année, 9 créateurs issus du programme Designer Accelerator ont pu mettre en avant leur travail lors d’une présentation inédite, orchestrée pendant la semaine de la mode parisienne. Parmi eux, 5 étaient spécialisés dans le prêt-à-porter : Laurenceairline, Kente Gentlemen, Hamaji, Katush et Lukhanyo Mdingi. Ce dernier a notamment le vent en poupe depuis quelques temps : finaliste du Prix LVMH et l’un des trois gagnants du prix Karl Lagerfeld de 2021, le créateur sud-africain basé au Cap collabore avec des artisans locaux pour créer des pièces subtiles ultra-désirables, aux détails travaillés, souvent filés de couleurs éclatantes comme le jaune, le orange, le vert ou le rouge.
Ayant grandi dans la campagne kenyane, entourée de nature (avec une mère botaniste et un père forestier en prime) et habituée de l’artisanat sous toutes ses formes, la créatrice Louise Sommerlatte ne pouvait de son côté que mettre en pratique ce vécu au sein de son label Hamaji. Parce que le vêtement traduit autant son mode de vie que ses valeurs, elle se passionne très vite pour la création et le stylisme, qu’elle part étudier à l’école FEDISA du Cap. Depuis 2017, elle développe sa propre marque de slow fashion, nourrie de tous ses souvenirs d’enfance ainsi que des anciennes traditions textiles des tribus indigènes et nomades.
Pour Laurence Chauvin-Buthaud, la mode se fait miroir de ses origines et expériences plurielles. Son père est français, sa mère camerounaise, et actuellement sa vie est partagée entre Paris et Abidjan. Sa marque, Laurenceairline, rassemble tout cela. Après avoir étudié au prestigieux Studio Berçot et à l’Institut Français de la Mode puis travaillé pour Louis Vuitton, elle est retournée en Côte d’Ivoire à la recherche d’une voie différente de celle du luxe européen. Elle développe désormais un style instinctif à partir de tissus traditionnels et innovants. Avec sa marque Kente Gentlemen, l’Ivoirien Aristide Loua part lui aussi à lui la richesse de l’histoire du textile africain, et ce même au delà de l’omniprésence des motifs avec laquelle elle est devenue synonyme. De quoi balayer la mode africaine de tout préjugé.
Au final, chacune des collections présentées se rejoignent sur la défense de la richesse de l’artisanat et de la créativité qui se cache derrière la notion de made in Africa. Le tout avec un point d’honneur mis sur le développement durable. Une exigence qui se trouve d’ailleurs au cœur du processus créatif de Katungulu Mwendwa. Pour sa griffe Katush, la créatrice kényenne travaille en effet les notions de qualité et de durabilité autant que d’artisanat. Des corsets en perles Dinka aux robes empruntes à la culture Wodaabe, elle puise dans de multiples références pour créer des designs toujours plus inspirants.
Ego vero volo in virtute vim esse quam maximam; Nec vero alia sunt quaerenda contra Carneadeam illam sententiam.
Nihil enim iam habes, quod ad corpus referas; Quasi ego id curem, quid ille aiat aut neget. Vestri haec verecundius, illi fortasse constantius. Rapior illuc, revocat autem Antiochus, nec est praeterea, quem audiamus.
An dolor longissimus quisque miserrimus, voluptatem non optabiliorem diuturnitas facit? Sed quanta sit alias, nunc tantum possitne esse tanta. Scio enim esse quosdam, qui quavis lingua philosophari possint; Inde sermone vario sex illa a Dipylo stadia confecimus.
Deque his rebus satis multa in nostris de re publica libris sunt dicta a Laelio. Hoc loco tenere se Triarius non potuit. Atque haec ita iustitiae propria sunt, ut sint virtutum reliquarum communia. Quae diligentissime contra Aristonem dicuntur a Chryippo.
Quis non odit sordidos, vanos, leves, futtiles? Nam adhuc, meo fortasse vitio, quid ego quaeram non perspicis. Nosti, credo, illud. Nemo pius est, qui pietatem. Hoc mihi cum tuo fratre convenit.